La peur

Nous avons le choix de nous laisser submerger par nos peurs ou de nous libérer de cette servitude.

Actuellement, une situation épidémique, manipulée politiquement avec l'aide des médias qui entretiennent continuellement l'impression de menace, produit une généralisation de la peur sur toute la planète, au point que les populations, abasourdies, acceptent sans protester, comme tétanisées, de sacrifier leur liberté de déplacement. La menace virale s'avère plus efficace que la menace terroriste pour légitimer des mesures de coercition physique et de contrôle des consciences...

Notre docilité, notre degré de peur qui produit plus ou moins de soumission, sont testés. Ce qui se met en place actuellement est l'aboutissement d'une organisation économique, sociale et technologique de nature totalitaire qui s'annonce déjà depuis plusieurs dizaines d'années. Nos corps et nos esprits ont été accoutumés à se conformer à des normes, à se plier et à obéir. Parce que la peur est inscrite dans la pensée, et même dans le coeur, de milliards d'êtres humains, infectant les comportements. Face aux terreurs de l'histoire, la réaction est toujours la même.

La peur obscurcit la conscience, paralyse toute action de sagesse, entrave le discernement et apporte une confusion émotionnelle totale. Ce qui se passe actuellement est l'occasion pour chacun de prendre conscience de ses peurs, de comprendre celles qui sont enracinées en soi depuis longtemps, d'observer comment l'esprit fabrique de nouvelles peurs. C'est le moment de faire ce travail très important et de reprendre confiance en soi.

Nos peurs pointent vers ce que nous n'avons pas encore vu en nous et que nous devons apprendre à maîtriser, vers ce que nous avons enfoui et qui demande maintenant toute notre attention. Nous devons comprendre que ce sont nos peurs qui contrôlent toute notre vie, en mettant en esclavage notre esprit et nos émotions. En nous plaçant dans un état d'insécurité issu de notre imagination, elles détruisent tout : les rapports avec les autres, la confiance, la solidarité, l'amour.

Il faut une forte volonté et du courage pour admettre ses peurs et regarder honnêtement comment elles fonctionnent. Elles sont le fruit de conditionnements mentaux qui ont une origine lointaine, de mémoires cristallisées chargées de souffrances et de traumatismes. Elles sont depuis longtemps le principal outil de manipulation des consciences qui, affaiblies, sont incapables de se relier à la conscience supérieure. Elles sont incompatibles avec la paix, avec la sagesse.

Nous sommes tous exposés à des manipulations mentales basées sur la peur, afin d'exercer un contrôle sur nous. C'est pourquoi il est nécessaire d'observer nos angoisses personnelles, d'en comprendre l'origine et le fonctionnement. Notre degré de servitude mentale peut être mesuré lors d'événements qui sont perçus comme des menaces. Nous devons alors regarder la façon dont la peur affecte notre pensée et notre comportement, notre niveau de confusion émotionnelle et nos réactions impulsives. Ces prises de conscience nous permettent de nous libérer d'un état de souffrance permanent, nous aident à lâcher prise, à éclaircir notre discernement et à demeurer stables. 

C'est dans le quotidien que tout commence : aucune pensée, aucun comportement ne sont anodins. La force intérieure ne peut se développer que sur une base solide de conduite morale : bonté, respect, altruisme, fraternité. Il est important de se dissocier des pensées dominantes de repli, de fermeture, et de refuser de porter ces fréquences basses. Il est important de savoir suivre ses pensées puis de les lâcher, de savoir réguler le flot de ses émotions face à des événements brutaux afin de renforcer sa stabilité intérieure. Il est important de s'orienter vers l'intérieur, de se centrer, de se relier à ce qui est plus grand que soi, d'élever ses vibrations : leur rayonnement nous protège.

Connectons-nous à ce champ cosmique illimité d'énergie intelligente qui communique, organise, synchronise. C'est un océan infini de possibilités qui nous porte. Ne nous égarons pas. Tout est en nous. Retrouvons ce qui nous fonde pour reprendre notre souveraineté.