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Chemins de retour vers Soi. Textes de réflexion, de méditation, d'intériorisation.

Sortir de l'illusion

Un être humain bien-portant ne peut vivre comme s'il était en permanence un malade qui s'ignore (selon la formule du Dr. Knock, pièce où Jules Romains dénonce la manipulation mentale). Il ne peut se comporter comme s'il était potentiellement contagieux, évitant le contact humain direct, ou se conformant à un contact strictement encadré par une autorité politique. Vivre comme si nous étions des malades sans défenses immunitaires naturelles, pour ne pas tomber malades ? C'est absurde. 

Que ce soit clair : il n'est pas question ici de discuter du bien-fondé de vaccins, mais de la soumission de nos actes quotidiens à l'injection d'un produit pharmaceutique.

Beaucoup de personnes ont consenti à la vaste programmation mentale qui est à l'oeuvre au niveau mondial et ont accepté d'être traitées comme des malades. Toutes leurs réactions sont provoquées : leurs émotions de peur pour se soumettre, leurs émotions d'agressivité pour jeter les humains les uns contre les autres. Elles sont emportées dans ce tourbillon d'émotions. Un piège de dualité s'est refermé sur elles. Inconscientes, prises dans ce tumulte d'émotions collectives, hypnotisées par la narration médiatique en continu, elles ne sont plus en capacité de se reconnecter à elles-mêmes. Il y a abolition de leur conscience, vampirisation de leur mental, devenu incapable de discerner ce qui est totalement abusif en terme d'appréciation de la réalité.

Comment s'élever au-dessus de ces vibrations si basses afin de retrouver son humanité, sa dignité, son intelligence de la situation, afin de se réapproprier son corps et le choix des moyens de le maintenir en santé ? Comment retrouver collectivement la liberté de s'exprimer, de circuler, de se réunir, et surtout, individuellement, sa propre conscience des choses ? La conscience est par essence libre, et donc insoumise, tout comme notre esprit et notre coeur.

Tout d'abord, il s'agit de prendre conscience de l'illusion dans laquelle on a été plongé. L'illusion est de croire à la réalité d'une chose simplement parce qu'elle a été nommée. C'est là que la manipulation par les mots entre en scène. Si le virus covid avait été présenté comme un virus de plus parmi des milliers, comme une grippe ou une pneumonie banales, l'humanité aurait-elle accepté les mesures dégradantes, liberticides, disproportionnées, dites sanitaires ? Et si aucun media n'en avait parlé ? La parole extérieure diffusée collectivement par une autorité devient le réel; on s'y identifie, on s'y soumet. Le mental ne donne plus d'importance qu'à la parole, même si elle dépasse les limites du bon sens, même si elle est un déni de la réalité des faits.

Mais l'origine de ce début de folie mentale est à chercher dans l'angoisse pathologique qu'a l'être humain d'être malade. C'est à chacun de regarder avec sincérité où il en est de son identification au corps. Est-il si difficile pour moi de supporter un état de faiblesse physique qui me ramène à un face à face avec moi-même, seul ? Est-ce que je peux vivre sans le regard superficiel des autres, avec l'idée que la société n'attend plus rien de moi ?

La maladie offre l'occasion de se dépouiller, d'opérer un travail intérieur, de se libérer de blessures anciennes, d'états émotionnels cristallisés sous forme de souffrances. Elle nous offre la possibilité d'être enfin ce que nous sommes véritablement.

Pendant la maladie, nous arrêtons la poursuite sans fin de nos distractions qui satisfont tant notre ego, nous sommes face à la vulnérabilité de notre être de chair, disposé à la mort à tout instant. Alors, c'est le moment de se poser la question : qui suis-je vraiment ? Ne suis-je pas aussi un être d'énergie, doué d'une conscience supérieure ? Est-ce que je ne l'ai pas oublié, me comportant comme un automate, cherchant à me conformer à tout ce qui m'entoure, aux idées de l'époque, aux règles dictées ? Est-ce que le tourbillon dans lequel je me laisse emporter est la vraie vie ? Est-ce que, pris dans une agitation permanente, je suis capable de discernement et d'intelligence ?

Au moment du grand départ, lorsque toutes les distractions cessent, lorsque le tourbillon de pensées se calme, que reste-il de soi ? Nous avons peu de temps pour vivre vraiment, pour grandir dans la vraie vie et s'y épanouir. Le temps est court, et actuellement s'accélère. Alors, consacrons-le à accéder à ce qui est permanent : l'Amour, la Lumière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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