Chemins de retour vers Soi. Textes de réflexion, de méditation, d'intériorisation.
Ciel-Terre, Montagne-Eau : expressions du Souffle-Esprit à l'oeuvre dans tout ce qui est, à l'infini se diversifiant et unifiant à tous les niveaux de la manifestation.
Laisser la montagne naître en soi. Naître en la montagne. Tout réside en l'âme vivante de chaque être.
La beauté réside dans les instants fugitifs empreints de plénitude, rythmés par la lumière sans cesse renouvelée.
Apprendre à voir, purifier son regard, afin de découvrir ce qui est par-delà l'horizon, ce Point rempli d'un indicible mystère.
Silence de la brume qui caresse la vallée et répond au silence de la montagne. La brume nous rappelle que rien n'est séparé.
La pierre parle, c'est certain : elle nous dit qu'il est temps de nous abandonner au Souffle.
Dans le temps réservé à la contemplation, au silence, des ondes lentes, de plus en plus lentes, se mettent en place et activent l'expansion de notre conscience.
Savoir regarder l'immobilité de la montagne et y trouver un élan pour le saut dans un espace lointain et si proche à la fois.
Une énergie céleste, venue de très-haut comme une source jaillissante, nous invite à chaque instant à nous souvenir de la paix profonde qui règne en nos coeurs et à nous y relier.
La Beauté entrevue un seul instant justifie toute une vie.
Asseyons-nous. Cessons nos agitations. La montagne nous montre le chemin, toujours plus haut. Confions-lui nos doutes, nos découragements. Elle saura les entendre.
Merci à Jean Jaubert pour ses photos et son montage. Beauté de la vie captée en un instant fugitif et rassemblée en un recueil de quelques uns de mes textes, intitulé Sur le chemin de l'Unité.
Dans ce silence étrange, immobile, demeure une résonance, celle de la présence infime d'un espace où le temps n'est plus.
Au loin, posé sur son plateau dépouillé, le Sanctuaire de la Madone, veillé par les roches puissantes et protectrices. Espace de silence, où le temps rejoint l'éternité. Le soir, les derniers rayons du soleil viennent le caresser et le recouvrir d'une...
Il n'y a que la pureté de la fraîcheur du matin et sa rosée. La claire lumière du soleil nous emplit comme une vibration unique.
Paix du soir. Les montagnes semblent s'être retirées en elles-mêmes. La paix recouvre tout. Il n'y a pas de contradiction entre les montagnes retirées en leur solitude et soi. Il n'y a pas de séparation : le calme immobile des montagnes rencontre notre...
Se laisser conduire par les montagnes, dans leur silence, vers leur silence. Que la pensée ne nous mène dans aucune direction voulue par elle.
Il y a une sobriété qui se dégage des montagnes, une simplicité d'être qui oriente notre regard vers l'unité.
Le voyage au centre de soi se fait seul, libre. Il faut être à la fois son propre maître et l'élève qui apprend de sa propre observation, de sa propre perception, sans l'interférence d'aucune autorité.
Cet espace ouvert au regard... La pensée ne peut pas l'englober. Il est silence. Pas le silence absence de sons. Pas le silence absence de bavardage mental. C'est un silence d'une autre densité, d'une autre profondeur. Nous pouvons "toucher" ce silence,...
La beauté est toujours présente. Beauté de la terre qui respire, beauté des cieux à la lumière sans cesse changeante.
Le soleil se lève doucement au-dessus des montagnes. Avant d'apparaître, il diffuse une lumière d'aurore douce, tendre, caressante. Parfois, il embrase le ciel qui rougeoie d'une lumière crépusculaire, comme s'il était pressé d'arriver au soir...
La contemplation, comme la méditation, n'est pas une évasion. L'esprit paisible, nous voyons d'instant en instant le flot de la vie sans commencement ni fin. Nous sommes avec la réalité de ce qui est.
La contemplation n'est pas vécue comme une expérience. Il n'y a que le silence. L'esprit qui a acquis la qualité méditative n'ajoute pas de commentaires à ce qui est contemplé.
Avec le soir, le mouvement de la vallée cesse et le silence des montagnes devient plus profond, empli d'une vibration reliée au sacré.