Chemins de retour vers Soi. Textes de réflexion, de méditation, d'intériorisation.
L'être qui est seul, profondément silencieux, recueilli en lui-même, perd conscience du monde sensible. C'est un phénomène tout intérieur. Quelque chose au fond de lui va décider si ce qui se passe est préparatoire ou définitif, s'il goûte à la félicité...
La Présence en soi n'existe que s'il y a relation. Si nous ne détournons pas notre conscience du chemin de notre vie, nous saurons avec certitude, au fur et à mesure que nous y avançons, que c'est lui qui nous mènera à la vraie rencontre. Ce chemin est...
C'est par la conscience que tout est élevé et réuni à la profondeur de la Réalité. C'est dans la conscience que la vie se perpétue à partir de cette Réalité. La conscience est la créativité de la vie. Elle apporte la connaissance, qui est Lumière. La...
Il y a de la joie dans la nature, parce qu'elle est imprégnée d'une indicible beauté. Lorsque nous sommes silencieux, nous en faisons partie. La beauté et l'amour sont liés. (Ce cerf m'a accompagnée de sa présence silencieuse et bienveillante, presque...
Tout proche de ma fenêtre, un vieux chêne solitaire. Il a peu de feuilles au printemps, mais il est toujours debout, bien vivant. Il accueille une multitude d'oiseaux qui ont creusé des nids dans le bois de ses branches. A l'automne, une maman laie vient...
Ce n'est pas par l'esprit que nous pouvons capter la beauté de la vie. Car celle-ci est sans limite. L'esprit ne sait que comparer, évaluer par rapport à ce qu'il connaît, projeter des images, poser des mots qui réduisent toujours. C'est par une haute...
Merci à Jean Jaubert pour ses photos et son montage. Beauté de la vie captée en un instant fugitif et rassemblée en un recueil de quelques uns de mes textes, intitulé Sur le chemin de l'Unité.
Asseyons-nous. Cessons nos agitations. La montagne nous montre le chemin, toujours plus haut. Confions-lui nos doutes, nos découragements. Elle saura les entendre.
La Beauté entrevue un seul instant justifie toute une vie.
Sans une seule pensée qui vient troubler le regard, celui qui observe se fond dans un espace sans limites, une liberté qui est celle de l'amour.
Cette lumière est plus que ce que peuvent voir les yeux
Dans le temps réservé à la contemplation, au silence, des ondes lentes, de plus en plus lentes, se mettent en place et activent l'expansion de notre conscience.
Les appels joyeux des oiseaux tandis que la lumière du jour se lève, un coq qui s'éveille au loin, le tintement de la cloche au village d'en-bas : tous ces sons proviennent du silence et emplissent le coeur d'un amour indicible.
La pierre parle, c'est certain : elle nous dit qu'il est temps de nous abandonner au Souffle.
Plus nous sommes conscients de cette beauté, plus l'immensité offerte à notre regard s'étend, s'élargit...
Dans cette tranquillité de la Terre, la beauté n'a pas de limites. Elle est indissociable de la vie et de la conscience.
Silence de la brume qui caresse la vallée et répond au silence de la montagne. La brume nous rappelle que rien n'est séparé.
Apprendre à voir, purifier son regard, afin de découvrir ce qui est par-delà l'horizon, ce Point rempli d'un indicible mystère.
Incandescence du ciel, qui semble éclairé par lui-même, en lui-même.
Les montagnes ne limitent pas l'espace. Elles sont incluses en lui, qui s'étend à l'infini.
La beauté réside dans les instants fugitifs empreints de plénitude, rythmés par la lumière sans cesse renouvelée.
Une présence, une pure attention, c'est un regard qui englobe, qui "touche" sans examiner, loin de la pensée qui analyse. C'est une qualité de pénétration. Alors les montagnes sont en soi.
Laisser la montagne naître en soi. Naître en la montagne. Tout réside en l'âme vivante de chaque être.
La beauté est au-delà de la vue. Elle est dans l'abandon de soi-même, dans ce vide comme un souffle continu qui vibre de l'indicible.
Dans la paix de la contemplation, un autre temps émerge, un non-temps, sans durée mesurable. Celui qui nous mène vers notre accomplissement.