Chemins de retour vers Soi. Textes de réflexion, de méditation, d'intériorisation.
4 Février 2018
Il est des moments dans l'existence de chaque être qui sont particulièrement pénibles. Ce sont des moments de rupture sur le chemin, où nous nous sentons découragés, abandonnés par la vie.
Il arrive alors parfois que notre souffrance se crispe et nous ferme. Elle se crispe lorsqu'elle est mensonge, refus de la reconnaître, d'observer ce que nous ressentons, de vivre sa présence avec une conscience qui élève.
Ce déni, cette incapacité à accueillir ce qui est ici, vient de peurs que nous recouvrons de notre orgueil. Celui-ci est un écran dans notre relation à nous-mêmes ( et bien sûr, aux autres et à Dieu). Il entrave notre liberté d'acquiescer. Il nous fait voir la souffrance comme une menace et nous empêche de trouver un sens à ce qui s'est introduit en nous, de découvrir la raison de cette inharmonie.
Au lieu de nous relier à la conscience pure, de maintenir le lien nous y unissant, de le renforcer en ajustant notre esprit et notre comportement, nous nous en éloignons, et nous perdons de notre conscience. L'agitation, le tourment, la détresse naissent de l'impasse dans laquelle nous sommes engagés.
Nous n'avons pas d'autre choix que de nous observer avec courage, avec lucidité, de regarder chaque fait en face, puis d'éliminer de notre esprit les causes de cette souffrance qui l'empoisonnent. Seules les hautes vibrations de l'amour nous en donnent la capacité, car celui-ci se trouve au coeur même de notre souffrance. Or, il ne tolère aucun mensonge.
C'est une loi immuable : la souffrance est de l'amour qui attend d'être vu et reconnu.
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